"J'en ai le souffle coupé
Je suis touché de plein fouet
Tu persistes et signes"

Oui les mots étaient beaux, vraiment, oui j'ai été touchée, je m'en rappelerais toujours, "j'veux qu'on baise sur ma tombe" restera gravée dans ma mémoire comme LA chanson, non toi je ne t'oublierai jamais, ça va de soi, et comme tu le dis si bien, notre histoire sera eternelle.
Seulement voila... Même si je n'ai absolument aucune justifications à t'apporter, et même si je sais que tu n'en veux pas parce que tu "n'envisage rien" et moi non plus, avec toi ou quiconque, je dois quand même expliquer ce qui ne va pas...
Encore une fois, avec toi comme avec David, le problème était, et est toujours moi.
Moi et mes angoisses, moi et ma jalousie, moi et mon attachement, moi et mes qualités, moi et mes défauts, et ce que je pense, et ce que je concois, et ce dont je rêve, ce qui ne se concrètisera jamais... Moi, moi, moi...
Ce joueb est d'un nombrilisme agacant, parce qu'il est moi, il m'appartient, j'en suis fière, et il ne traite que de moi.

Je m'interdis de juger quiconque, même si au bout du compte je le fais quand même pour certaines personnes, et par respect pour moi, tu n'avais pas le droit de dire que j'ai brodé autour de David et de mon malheur...
S' il y a bien une chose de notre conversation d'hier qui ne m'a pas plu, c'est ça...
Alors au risque de paraître idiote, je me décrirai presque comme une désespérée... Ce que j'ai raconté sur ce joueb, et sur l'ancien surtout à propos de David, tout est vrai, tout a été ressenti, mais ce que les lecteurs peuvent s'imaginer en le lisant n'est rien à côté du sentiment réel que moi j'ai éprouvé au quotidien... Parce qu'on ne trouve jamais les mots qu'il faut pour décrire exactement, dans la vie réelle tout est décuplé...
Aujourd'hui je m'en rend compte, même si je ne suis pas encore tout à fait guérie, un an après, je me rend compte que j'ai souffert... Et si ce n'était pas le cas je n'aurais pas pleuré comme une conne devant mon écran hier soir quand tu m'a dit ces mots blessants sans faire exprès...
Parce que, t'es pas dans ma tête... Même si je t'estime beaucoup, comprend moi, c'est difficile de s'entendre dire qu'on a triché sur ses sentiments, parce qu'en fin de compte, t'en sais rien, tu ne me connais pas. Sur internet on fait passer ce qu'on veut. Tu ne connais rien de mes défauts, et tu ne me connais pas "hors webcam".
Tu n'étais pas chez moi le 20 février dernier quand il m'a envoyé de putain de texto, quand mes larmes ont coulé sans que je puisse les retenir, même si je l'ai souhaité sur le moment...
Tu n'étais pas là non plus tous les soirs qui ont suivi, tu n'as pas vécu nos rendez-vous, tu ne fais pas partie de ce morceau de ma vie, ce morceau m'appartient, et j'interdis a quiconque de venir y mettre son nez, de venir juger et critiquer...
T'avais pas le droit de dire que j'ai pas vraiment souffert, parce que c'est faux.
Conçois au moins qu'on puisse être amoureuse pour de vrai, même à 16 ans, et qu'on puisse pleurer pour quelqu'un, même si toi ça ne t'ai encore jamais arrivé.

J'ai peut-être été la dernière des connes à m'accrocher comme ca à David, j'en conviens... Je n'ai peut-être pas eu envie de m'en sortir et je me suis laissée couler pour lui, parce que je regrettais tout ce qui n'avait pas eu lieu entre nous... Quoi qu'il en soit, maintenant c'est trop tard, mon histoire avec lui a laissé des marques sur moi, qui m'empêchent pour l'instant d'avancer pour aller voir plus loin...
Moralement je sui devenue secrète, renfermée, indépendante des autres, parce que j'avais peur, et j'ai toujours peur, qu'on me fasse souffrir... Oui bien sûr, sur le net créer des contacts, c'est toujours plus simple...
Moralement David m'a affaiblie, beaucoup... Il ne le sait pas, parce que je n'ai jamais voulu qu'il culpabilise, mais si aujourd'hui j'ai peur de tout, si je m'interdis presque de ressentir une quelconque attirance pour quelqu'un, c'est de sa faute...
Je sais très bien que ça partira un jour, ces angoisses, et qu'un jour je referais surface, pleine de vie et d'envies, seulement pour l'instant, je guéris de lui... C'est long, certes, mais il faut l'accepter, c'est comme ça.

Alors voila, ce n'est ni toi, ni Simon, ni "Pacey", ni Logan, ni qui que ce soit. Le problème vient uniquement de moi. Je ne ressens rien pour vous tous, rien d'amoureux, pas de sentiments, peut-être encore une petite attraction physique pour Thomas, c'est tout... Et pour tout avouer, j'ai pas envie.
Je me suis excusée hier soir, tu n'as pas voulu de mes excuses, je réitère. Pardon, la situation maintenant est bizarre, c'est en partie ma faute.
Conclusion : Je ne peux et ne veux rien démarrer avec toi, et quoi que tu me dise ça n'y changera rien, et tu le sais, seulement je devais t'expliquer pourquoi, il y a bien trop de facteurs négatifs...
J'espère que tout ce que j'ai rédigé ne servira pas à rien, que tu n'aura rien pris de travers, c'était pas mon intention... Les mots sont parfois un peu difficiles à maitriser...

Merci quand même pour tout ce que tu m'as dit, je ne te jette pas la pierre (Pierre! pardonnez mon humour douteux... surtout en plein dans une explication sérieuse), je te remercie de m'avoir dit tout ça, ça fait toujours plaisir à entendre pour une fille, surtout venant de quelqu'un qu'on apprécie beaucoup...
Je ne sais pas ce qu'il en est de nous deux aujourd'hui, si on se reparle comme si de rien était, si rien n'a changé, si en partant tu me laisse derrière ou si tu m'accepte encore en tant qu'amie, parce que je ne veux pas plus... C'est à toi de me dire, moi je te suis.
De mon côté tu restes toi, que j'adore, mon dread locké, toi qui sais si bien trouver les mots...

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Après tout ceci, c'est un peu compliqué de remettre mon joueb sur les rails...
Excusez moi si certains n'ont pas tout compris des mots ci-dessus, mais ils s'adressent à une seule personne, et vous n'avez pas besoin d'être au courant, cette histoire ne regarde que lui et moi...

Je pourrais vous faire un descriptif de ma journée... Ca ne servirait pas à grand-chose...
Il y a eu un fou-rire, un autographe de Matt Pokora, un débat sur le terrorisme qui a duré 2 longues heures, une heure à rien foutre à part réviser pour le bac sur un rythme de "Time is running out", un repas avec Logan et ... nous l'appelerons Claudia, et puis je suis rentrée avec Simon, que j'ai pu examiner encore une fois sous toutes les coutures en philo... Il y a des beaux yeux bleus, et un sourire à tomber... Puis il y a eu de la pluie, du gris dehors, du gris dans ma tête...

Hier il y a eu Les Choristes, que j'ai beaucoup aimé, il y a eu une soirée bouleversante, quelques mots échangés avec Kat, mais toujours rien de dévoilé concrètement, pas d'explications claires. Un contrôle d'espagnol avec des verbes à conjuguer au passé-simple, temps que je ne maitrise pas... Il y a eu de l'ennui, pour résumer...

Il y a eu deux jours bizarres... On est vendredi soir, demain j'ai cours, ensuite c'est le week-end, mes parents partent en vacances, et moi j'essaye de bosser pour le bac blanc de la semaine prochaine...
Dans la vie il y a des hauts et des bas, après mes deux beaux jours de soleil mode "up", deux jours de pluie mode "down"...
Après la pluie vient le beau temps... Ya plus qu'a espérer qu'il reste, le beau temps, quand il reviendra....

*** Je repasserais poster quand j'aurai des jolis mots à aligner...***