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En fait non.
J'ai pas réfléchi, j'ai agi sur un coup de tête, a bien y réfléchir je vais pas si mal que ça, et en y pensant longuement en philo, même si tout n'est pas rose, ça ira vite mieux avec les vacances.
Puis y'a eu cette sortie avec le lycée, une discussion avec une rescapée du camps de concentration de Buckenwald (je précise, parce que Logan savait même pas ce que c'était, contrairement à Hugo, le plus intelligent des S, lol), qui m'a remis les pieds sur terre, et m'a obligée à arrêter de me plaindre.
Reste un gros problème avec moi. La trouille.
De tout, de tout le monde, de la réalité, des sentiments, des évènements... Et cette trouille m'empêche de manger, m'empêche même de dormir parfois, tellement ça me travaille.
Alors je te l'ai pas dit (tu te reconnaitras), mais ton texto en pleine nuit...
En revanche il y a bien un point sur lequel je ne me suis pas trompée, c'est le bordel dans ma tête.
Un bordel inrangeable pour le moment, fait de morceaux de mots pour le bac, de citations de bouquins, de date d'histoire, de vocabulaire allemand, de "quiere usted que lea?" a bien retenir en espagnol, de noms de philosophes et leur doctrine, et aussi ma tête remplie de questions sans réponses, pour lui.
C'est dur tu sais... T'as raison, je suis pas très à l'aise à l'idée d'entamer quelque chose avec un amoureux de loin... Et tellement d'obstacles que me paraissent être des montagnes. "Du matériel pour fuir la réalité" hein? Ouai, sûrement, n'empêche, c'est pas un coup d'épée dans l'eau, ils existent bien, ces problèmes. Et je dois gérer avec. Enfin, ON doit gérer avec.
J'ai été franche, j'hésite. C'est normal. Je m'en donne le droit. On prend pas une décision qui implique tant de changement à la va vite...
Et toi tu me donnes le temps. Merci pour ça. J'te préviens, j'risque d'être longuette.
Très franchement, j'y pense tout le temps. J'alterne "oui" et "non", j'alterne "viens" et "reste chez toi". On est loin, faut pas l'oublier, et d'un autre côté, Jennifer et Guillaume, Elodie et Cédric... Les couples de Joueb ont leur chance, alors pourquoi pas? Oui mais...
Toujours ce "oui mais...". Le "oui mais" de la trouille.
Du temps, et ça ira.
Des vacances, et le stress tombera.
Le bac, et tout ira mieux.
Je déteste cette année, on se sent en sursis, en suspend, fragile, on doit se tenir prêt, suscpetible de s'effondrer si la pression monte d'un coup. Pas le temps de se prendre la tête à côté des cours, juste le temps de plonger dans ses bouquins et de se bourrer le crâne de truc qui nous serviront peut-être jamais plus tard. On s'en tape, de la vie de Socrate.
Forcés de regarder le ciel bleu à travers la fenêtre, pour baisser aussitôt la tête dans l'annabac d'histoire.
La peur de se planter, un jour on se dit c'est "finger in the nose", le bac. Surtout quand on a réussi le bac blanc, avec mention, en plus. Surtout quans la rumeur court sur le fait que le bac est toujours plus simple que le bac blanc, et que les profs y vont de leurs pronostics sur le sujet à bosser, suscpetible de tomber au bac.
Bac par ci, Bac par là, "non c'est pas des vacances qui arrivent, c'est une période de révisions qui vous ai acordée".
J'ai jamais vu mes soeurs le bosser autant, leur bac, alors quoi? Ils s'acharnent sur nous, c'est ça? Parce que la jeunesse france est une incapable et qu'on est des assistés, des fénéants?
Bah ouai, puisque selon Madame Littérature, on sèchera tous la fac au bout de deux mois.
Sauf que nan, je suis pas d'accord. Je suis loin de me tourner les pouces chez moi. Et quand j'ai vu mes résultats du deuxième trimestre, j'étais loin de me dire que "oh c'est pas grave, t'facon j'aurais pas mon bac".
Nan, j'ai mis la gomme, sous la menace de BEP de ma mère. Et ça marche. Mes résultats suivent. Et le plus important, c'est que je sois fière de pas bosser dans le vide.
Mais le système éducatif, j'en peux plus. Si je redouble, c'est la fin du monde.
La fin de mes belles illusions. Alors non non non, et renon, hors de question de redoubler.
Je l'aurais, mon bac, quitte a plus dormir.
Vous comprenez maitenant pourquoi je m'angoisse comme ça? Parce que j'ai trop rêvé de la fac pour y renoncer, et que je sais pas comment le gérer, si jamais je redouble. La pression, j'vous dis.
Alors, Mon "Petit Prince" (un pseudo saezien, lol), excuse moi pour l'instant, de pas m'accorder facilement à ce qu'on pourrait vivre... J'ai peur.
Mais tu me connais, hein.
Ca ira. C'est sûr. ;)
Et je lance un peut-être en suspension.
Une hypotèse de futur sympa, avec toi, mais...
On verra.
Ceux qui polémiquent :
meli16 |
Coucou!
J'te comprend, moi aussi je vais à la fac si j'ai mon bac et je n'imagine pas du tout redoubler! |
-Para-Doxa- 23-04-05
à 14:19 |
Buchenwald...
Je me souviendrais toujours de ces grilles, de ces baraques, de ces fours, de ces... De ces larmes que nous avons tous eu et puis de ce sourire qui a disparu dans le bus. Pas de blague salace, pas de truc futile d'adolescent, juste la souffrance, et la honte d'être un peu humaine... Quand j'ai visité ce camp ( et le mot visité n'est pas effroyable ? ... ), j'en suis sortie retournée. Quatre ans plus tard, je suis toujours bouleversée. Pour ce qui est de cette période qu'on est en train de vivre, nous les futurs bacheliers, il est vrai que le stress commence à monter ( enfin moi ça a commencé en octobre... et maintenant je suis limite jemenfoutiste... ) qu'il faut tout gérer et qu'on 'na pas qu'une vie scolaire mais bien d'autres choses à côté... j'espère pour toi que tu trouveras vite la réponse que tu cherches.. Vous le méritez. Gros bizoux |
à 10:57